La Commission des Forêts d’Afrique Centrale, COMIFAC en sigle, est au bord du gouffre. Fjallraven Kanken No.2 L’institution technique spécialisée dans la gestion des ressources forestières de la sous-région souffre d’un mal profond dû au manque de ressources financières. Cette crise tire ses origines de l’absence des cotisations des parties, la forte tension de trésorerie et la mauvaise gouvernance. A cette préoccupation majeure, vient s’ajouter l’insuffisance du personnel prévu dans l’organigramme pour la mise en œuvre des activités du Secrétariat Exécutif, ainsi que l’arrivée à terme depuis décembre 2015, des contrats de certains experts pris en charge par les partenaires. Air Zoom Pegasus 32
Convoqués de toute urgence le 12 mai 2016 à Kinshasa, en RDC, les pays membres ont pris des mesures fortes pour permettre à la COMIFAC de continuer à assumer convenablement ses missions. Dans un communiqué final lu à la clôture de la session, un moratoire d’un an a été donné aux pays contributeurs pour se mettre en ordre avec leurs cotisations, faute de quoi les dispositions de l’article 20 du traité de la COMIFAC, particulièrement celles relatives à la perte du droit de vote seront appliquées. Nike Baloncesto Pour l’heure, des contributions immédiates d’environ 500 millions de FCFA sont indispensables à la COMIFAC pour honorer les arriérés de salaires du personnel et ainsi que d’autres charges. Il est important de sauver la COMIFAC, car l’avenir des forêts de la sous-région en dépend. Les enjeux sont de taille car il s’agit de sauver la plus grande institution d’exécution des politiques forestières édictées par les chefs d’Etats membres de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC). asics femme pas cher Les discussions à huit clos prévues initialement pour 3 heures, auront duré plus de 5 heures. Dans les couloirs, certains observateurs pensent qu’il faut bannir les divergences et baliser le chemin à de réformes profondes de l’organe afin d’instiguer un nouveau souffle à la Commission qui peine à se relever. Les parties ont engagé un débat sincère sur le paiement des contributions des parties. A ce sujet, le Ministre congolais de l’Environnement, Robert Bokpolo, a annoncé le paiement par son gouvernement, d’un acompte de 100.000 dollars américains sur les arriérés des contributions de la RDC à la COMIFAC. Nolan Ryan Baseball Jersey Le Cameroun et le Gabon ont également annoncé le paiement dans les prochains jours de leurs contributions. Au regard des difficultés que traverse la COMIFAC, les ministres ont invité le Ministre en charge des forêts du Gabon, dont le pays assure la présidence en exercice de la CEEAC de proposer que soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine rencontre des chefs d’Etats de la sous-région, la question relative au financement de cette institution. Faisant d’une pierre deux coups, les ministres en charge des forêts et de l’environnement de l’Afrique Centrale ont décidé des modalités opérationnelles de mise en œuvre des décisions de l’accord de Paris et, ils ont révisé les contributions nationales prévues déterminées au niveau national (CPDN) sous l’angle des engagements pris et actions préconisées relevant du secteur forestier par les pays membres de la COMIFAC, l’objectif étant de les traduire en programmes et projets. Ils ont entériné par la même occasion le plan d’actions de mise en œuvre des décisions de la COP21 et des CPDN décliné aux niveaux sous régional et national. Bambini Nike Kd 7 L’intervention de l’Union Européenne Bien avant l’ouverture de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’environnement de l’Afrique Centrale, s’est tenu durant deux jours une réunion restreinte de facilitation du Partenariat pour la protection des Forêts du Bassin du Congo par l’Union européenne qui prend le flambeau après les Etats Unis d’Amérique. Nike Roshe Run Porté Femme Selon Jean-Michel Dumond, Chef de la délégation de l’Union européenne en RDC, ce partenariat technique consiste en la facilitation de contacts entre différents acteurs impliqués dans la gestion des forêts du Bassin du Congo. « Ceci est un travail de mise en contact du jour le jour qui ne demande absolument pas de moyens financiers, toutefois notre institution continue à apporter son soutien au gouvernement congolais en ce qui concerne les programmes du onzième FED (Fonds européens pour le développement), soit un montant de 120 millions d’euros. Et avec l’ensemble de la région notamment la CEEAC dont l’institution spécialisée est la COMIFAC à travers le Programme Indicatif Régional », a-t-il souligné. Yeezy Boost 350 V2 Pour Faustin Ndayishinguje, Représentant du Président en exercice de la COMIFAC, le partenariat en gestation est le résultat d’un appel lancé par les Nations Unies demandant à la communauté internationale d’accompagner les pays en développement dans lutte contre le changement climatique. «Ce partenariat sera multi forme, il s’inscrit dans la logique de renforcement de capacité, la mobilisation de partenaires, la définition et la mise en œuvre des politiques de la COMIFAC ». a-t-il précisé. Air Zoom Pegasus 33 Rappelons que la COMIFAC a été créée en 1999 par la déclaration de Yaoundé, faite à l’issue du Sommet des Chefs d’Etat de la sous-région. Elle regroupe 10 pays de l’Afrique Centrale dont le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Tchad et bientôt le Rwanda et le Burundi.Mission sauvetage pour les forêts du Bassin du Congo
La Commission des Forêts d’Afrique Centrale, COMIFAC en sigle, est au bord du gouffre. Fjallraven Kanken No.2 L’institution technique spécialisée dans la gestion des ressources forestières de la sous-région souffre d’un mal profond dû au manque de ressources financières. Cette crise tire ses origines de l’absence des cotisations des parties, la forte tension de trésorerie […]