28 fois plus réchauffant que le CO2, les émissions anthropiques de méthane représentent actuellement environ 60% des émissions planétaires et a connu une croissance de dix fois plus que les 10 dernières années, révèle une étude publiée par équipe de recherche internationale menée par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE).
Parue dans Earth System Science Data et Environmental Research Letters, le 12 décembre 2016, cette étude montre également qu’aucun des scénarios du 5e rapport du GIEC ne reproduit l’évolution récente observée des concentrations de méthane. adidas yeezy boost 350 v2 damskie Ces résultats permettront de mieux évaluer la contribution du méthane à l’effet de serre et au changement climatique. nike air max 90 donna Le méthane est le troisième gaz à effet de serre de l’atmosphère après la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone (CO2). West Virginia Mountaineers L’augmentation très rapide de ses émissions et des concentrations qui en résulte doit être mieux prise en compte dans les scénarios d’évolution du climat. En outre, l’étude révèle que les sources de méthane sont : les émissions naturelles (zones inondées, lacs, réservoirs, termites, sources géologiques, hydrates, etc.); les émissions anthropiques (hors émissions de combustibles fossiles) pour lesquelles les activités humaines contribuent à environ 60% avec nette dominance des activités agricoles et des traitements des déchets. Egalement responsable jusqu’à 30% des émissions totales, les émissions fossiles proviennent essentiellement de l’exploitation du pétrole, du gaz et du charbon (21%) et d’origine naturelle (9%) par le dégazage géologique. Nike Air Jordan 1 Womens Après une période de stabilisation au début des années 2000, une nouvelle augmentation des concentrations de méthane est observée par les réseaux de mesures internationaux depuis 2007, avec une forte accélération depuis 2014. Adidas Superstar Blu DonnaLes causes expliquant les variations des concentrations de méthane et cette brusque augmentation depuis 2007 demeurent très mal comprises et seraient attribuées à l’agriculture et à l’exploitation des énergies fossiles. L’objectif de 2 degrés Celsius en danger Jusqu’ici, les mesures contre le réchauffement se sont largement concentrées sur le CO2, issu pour une large part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), et qui représente 70% des gaz à effet de serre. Or, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre présent dans l’atmosphère, tout en persistant moins longtemps dans l’air (environ 10 ans). adidas yeezy boost Le méthane est plus difficile à pister que le CO2, car plus diffus et une bonne part provient de sources « naturelles » (zones humides, formations géologiques…). « Les scénarios d’émissions étudiés par les climatologues dans les simulations numériques du climat futur, notamment dans l’objectif de rester sous la barre des 2 degrés de réchauffement climatique global, doivent prendre en compte les émissions de méthane », rappelle Philippe Bousquet, professeur à l’UVSQ et co‐auteur de l’étude au LSCE, dans un communiqué de presse du LSCE. Geno Smith – West Virginia Mountaineers « D’après notre étude, l’évolution actuelle des concentrations de méthane atmosphérique n’est reproduite dans aucun scénario climatique imaginé pour le dernier rapport du Giec : trois sont trop optimistes et le dernier est un peu trop pessimiste. Womens Jordan Retro 7 Il sera donc utile de revoir ces scénarios pour le prochain exercice du Giec. Il sera donc utile de revoir ces scénarios pour le prochain exercice du Giec.» Rappelons que l’Accord signé en décembre 2015 par la communauté internationale prend comme référence ce même rapport du Giec, qui lui, ne prend pas en compte le gaz méthane comme potentiellement dangereux. Le méthane est plus facile à réduire Il est en tout cas possible d’agir d’ores et déjà et très concrètement pour réduire ou capter le méthane, soulignent les scientifiques : méthaniseurs dans les fermes, modification des protocoles d’irrigation des rizières, chasse aux fuites, etc.
« On peut réduire ces émissions plus facilement, de manière moins coercitive, que celles de CO2, en encourageant aussi l’innovation et les emplois. Alors il ne faut pas s’en priver ! », insiste Philippe Bousquet.Related posts
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