Cameroun : Un musée pour la conservation de la biodiversité

« Préserver et promouvoir la biodiversité pour les générations futures », est l’objectif principal du Mellenium Ecologic Museum (MEM), un espace érigé en plein cœur de la forêt à 20 km du centre ville de Yaoundé et qui renferme de nombreuses richesses en termes de biodiversité et est ouvert au public. Le MEM est une […]

« Préserver et promouvoir la biodiversité pour les générations futures », est l’objectif principal du Mellenium Ecologic Museum (MEM), un espace érigé en plein cœur de la forêt à 20 km du centre ville de Yaoundé et qui renferme de nombreuses richesses en termes de biodiversité et est ouvert au public.

Le MEM est une initiative de Bernard Aloys Nkongmeneck, un professeur retraité d’ethnobotanique à l’université de Yaoundé I qui avait pour but est de donner aux générations futures une idée de la richesse forestière et aquatique du Cameroun.

« Les collections sont issues des pays du bassin du Congo », confie le professeur Nkongmeneck. Scarpe Nike Store Comme certaines curiosités comme un crâne d’éléphant, des excréments de ce pachyderme contenant des graines.  » Ces graines ont été libérées par l’éléphant lors de la défécation. C’est la raison pour laquelle l’on considère l’éléphant comme un conservateur de la biodiversité puisque les graines qu’il dissémine dans ses selles repoussent pour donner des arbres « , explique-t-il.

Salle d’exposition avec plus de 200 collections-1

La salle d’exposition du Mellenium Ecological Museum

On peut également y voir des squelettes d’oiseaux, de biches, de singes et de chimpanzés empaillés, des variétés de papillons, d’oiseaux, des coquillages de différents mollusques, etc. NIKE ROSHE RUN

 » Les lianes à eau libèrent de l’eau propre lorsqu’on les coupe. Certains de nos peuples s’y abreuvaient et continuent même jusqu’à ce jour. Dont’a Hightower – Alabama Crimson Tide Quant à la cire végétale, elle est une sève qu’on obtient du tronc d’un arbre, elle durcit après coagulation et devient du vin « , explique Evariste Fongzossie, coordinateur des programmes au MEM.

L’ethnobotaniste n’a pas négligé le secteur de la pharmacopée. Eddie George Titans Jerseys Il est de ceux qui pensent qu’avec la richesse de sa forêt et de sa nature, l’Afrique peut se servir de cette spécialité pour répondre aux besoins de santé de sa population. Asics Onitsuka tiger damskie Des poudres à base des feuilles, d’écorces, de racines et de troncs d’arbres dans des boucaux ou des sachets sont visibles dans tout un compartiment. Ces extraits peuvent être infusés dans de l’eau pour soulager des maux.

Pour ce, le musée offre aussi une formation en pharmacopée avec une équipe de spécialistes de la médecine moderne comme le Pr Kamsu Kom. Air Jordan 1 C’est aussi un lieu de recherche pour des étudiants d’université de Yaoundé I et des instituts de formation. Notre Dame Fighting Irish « Nous avons souvent du mal à expliquer des notions aux apprenants en salle. Je pense que ce musée est le bienvenu pour illustrer ce qu’on explique », se réjouit, Denis Sonwa, chercheur au Centre International en Foresterie (Cifor) et enseignant.

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Le MEM compte une vingtaine de mémoires de thèses par des auteurs y ayant effectué leurs recherches. Le développement des programmes de recherche multidisciplinaires sur la biodiversité et valoriser les résultats pour appuyer le développement, la conception et mise en œuvre de projets de développement et toute autre initiative en matière de conservation de la biodiversité, de gestion durable, participative et transparente des ressources naturelles, la promotion de l’écotourisme, le développement de programmes de formation sur la biodiversité, sont ses domaines de compétences.

Créé depuis 2006 mLievre-empaille-------------------------------------ConvertImageais alors confiné dans une salle d’un quartier populaire de Yaoundé, le musée a été officiellement inauguré le 9 juin 2016 dans « un espace qui lui sied », à savoir le village Ntouessong V, dans l’arrondissement de Soa. Arrondissement qui accueille l’Université de Yaoundé II, et plus précisément dans le département de la Mefou-Afamba, l’un de ceux qui connaissent une forte pression démographique du fait de sa proximité avec la capitale du Cameroun. Utah Jazz Bernard Aloys Nkongmeneck a pu sauvegarder 10.000 m2 de terrain dans une forêt désormais interdite à tous ceux qui veulent mener une activité de chasse, de pêche ou d’abattage d’arbre.

Le musée est un bâtiment construit avec des murs en briques de terre cuite alimenté par de l’énergie solaire, question, pour le promoteur du musée, « de promouvoir le matériau local et de rester dans la logique de la préservation de l’environnement. » A l’intérieur de ce bâtiment noyé dans une forêt semi-décidue ouvert sur le fleuve Afamba, avec des espèces de la forêt équatoriale comme le Desbordesia glaucescens, Pentaclethra macrophylla, etc., une salle d’exposition pouvant accueillir des groupes de visiteurs de 20 personnes. Ici l’on peut découvrir plus de 200 collections de faune, de flore et de roche rangées dans box.

Une vue du bosquet où est situé le MEM

Une vue du bosquet où est situé le MEM

La représentante du ministère de l’Enseignement supérieur, Gisèle Ongba, lors de la cérémonie d’ouverture, a loué cette initiative :  » Le ministre m’a chargé de transmettre ses encouragements au Pr Nkongmeneck. new balance 1400 invincible Il a dit que cette initiative est importante pour le Cameroun dans sa marche vers l’émergence « .

Des paroles que le Pr Nkongmeneck a suivies avec une attention soutenue. Lui qui a pensé être jusque là incompris, voit que le contexte actuel dominé par la promotion de la préservation de la biodiversité pour la lutte contre les changements climatiques va jouer en faveur de son initiative et ouvrir la voie pour la création d’autres lieux de conservation du patrimoine forestier autour de Yaoundé et des grandes villes du pays de plus en plus sauvagement détruit au profit des habitations et de l’agriculture urbaine.

Surtout qu’en ce moment où le Parlement camerounais table sur le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord de Paris sur le climat.

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