La campagne de l’est du Congo porte les cicatrices de nombreuses mines d’étain, de tungstène, de tantale et d’or –des minerais précieux qui jouent un rôle essentiel dans la fabrication de produits tels que les téléphones portables, les voitures, les avions et les bijoux.
Cela fait près de 20 ans que des groupes armés, y compris certaines sections de l’armée nationale congolaise, s’attaquent continuellement à ce commerce lucratif pour financer une guerre brutale dans l’est du Congo ; plus de 1,4 million d’individus ont ainsi été déplacés de leur domicile.
Depuis quelques années, des initiatives internationales cherchent à stopper ce phénomène en demandant aux entreprises d’assumer leurs responsabilités par rapport aux événements qui se produisent le long de leurs chaînes d’approvisionnement en minerais.
Mais ces efforts d’envergure internationale ne répondront aux attentes qu’à condition que les entreprises assument la responsabilité de l’intégralité de leur chaîne d’approvisionnement, y compris à l’égard des individus qui extraient les minerais du sol.
Nous présentons ici les récits de personnes qui occupent le niveau le plus bas de la chaîne d’approvisionnement internationale en minerais.
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