Chaque année, plus de 12 millions de personnes dans le monde meurent des risques cachés dans l’environnement, transportés par l’air, l’eau ou les produits chimiques invisibles qui exposent directement la santé des population.
D’après l’OMS, environ 7 millions de personnes meurent prématurément chaque année de maladies causées par la pollution atmosphérique, y compris d’accidents vasculaires cérébraux, de maladies cardiaques, d’affections respiratoires et de cancers. La pollution atmosphérique de la plupart des grandes villes dépasse les valeurs recommandées par l’OMS.
En outre, un climat changeant expose à des conditions météorologiques plus extrêmes, y compris les tempêtes, les sécheresses et les changements de modèles de maladies infectieuses.
Face à l’impact croissant des phénomènes météorologiques extrêmes, du changement climatique et de la pollution atmosphérique, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont convenu d’intensifier leurs actions conjointes pour s’attaquer aux risques environnementaux responsables de 12,6 millions de décès chaque année.
Pour qu’il ait résilience à ce problème, un nouveau cadre de collaboration sur le climat, l’environnement et la santé a été signé le 30 mai par l’OMM et l’OMS. Cette collaboration fait suite au lancement d’une coalition mondiale entre l’OMM, l’OMS et le Programme des Nations Unies pour l’ environnement (PNUE) le 24 mai lors de l’Assemblée mondiale de la Santé à Genève.
L’accord s’emploie à accélérer les mesures visant à améliorer les résultats en matière de santé grâce au développement et à l’utilisation de « services météorologiques et climatologiques pertinents et faisant autorité en matière de composition atmosphérique et hydrologique et de services opérationnels ».
L’accent est mis sur le renforcement de la compréhension et de la gestion des risques pour la santé associés aux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes et aux changements climatiques à long terme. Cela inclut un meilleur accès et une meilleure utilisation des données météorologiques et climatiques pour l’évaluation des risques, la planification de l’adaptation et le développement de services adaptés.
Le cadre accorde également la priorité à l’amélioration de la surveillance et de la gestion des risques pour la santé liés à l’environnement. Cela facilitera une coordination plus étroite entre les services météorologiques, qui surveillent et prévoient la qualité de l’air, et les autorités sanitaires, qui traitent de l’impact de l’exposition humaine aux polluants.
L’objectif global est de promouvoir des politiques et des pratiques bénéfiques pour la santé publique et qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre.
Ce nouvel accord entre l’OMS et l’OMM est aligné sur le programme international sur le développement durable, la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique. Il accorde une attention particulière aux populations les plus vulnérables des pays en développement, des petits États insulaires en développement et des zones urbaines.
De nombreuses maladies à transmission vectorielle comme le paludisme et la dengue dans les pays tropicaux, comme la RDC, dépendent des précipitations et de la température.
L’appel est lancé à la RDC, qui, jusqu’ici n’a pas initié un programme mixte de climat-santé pour faire face aux maladies saisonnières car la mise à disposition de services climatologiques tels que les perspectives saisonnières est essentielle pour prévenir et gérer ces maladies sensibles au climat.
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