La demande chinoise du bois rouge détruit l’écosystème du bassin du Congo

Un article traduit en français par InfoCongo Pour la version originale en anglais, cliquez ici Muyeji Freddy et son équipe ont parcouru la brousse pendant des heures, mais ils n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient. Freddy préfère ne pas retourner au camp si tôt dans la journée, avec le soleil toujours à son point le […]

Un article traduit en français par InfoCongo

Pour la version originale en anglais, cliquez ici

Muyeji Freddy et son équipe ont parcouru la brousse pendant des heures, mais ils n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient. Freddy préfère ne pas retourner au camp si tôt dans la journée, avec le soleil toujours à son point le plus haut, mais la recherche infructueuse ne lui laisse pas le choix.

« La semaine prochaine, nous nous déplacerons et camperons dans un autre endroit », dit-il à son groupe de bûcherons, une quarantaine de jeunes hommes des villages voisins.

Leur habitation et leurs terrains de travail sont situés sur les vastes hautes terres du plateau du Katanga, au sud de la République Démocratique du Congo, en Afrique centrale. Leur proie: le “mukula” ou bois rouge.

Depuis deux ans, Freddy et ses collègues bûcherons vivent la même routine: n’emportant avec eux que le minimum vital, comme les tentes et les grandes marmites, ils parcourent la forêt pour chercher des mukula, les couper et les vendre aux acheteurs chinois dans la capitale provinciale, Lubumbashi.

L’équipe hétéroclite de Freddy est au tout début d’une chaîne du commerce international. Les arbres qu’ils sortent des forêts tropicales sont d’abord transportés du Congo enclavé vers l’un des pays de la côte africaine – un voyage de trois mois qui passe habituellement par la Zambie même la Tanzanie, la Namibie ou l’Afrique du Sud – et sont finalement expédiés par voie maritime jusqu’aux rives de la Chine. En Chine, le bois de teinte rouge, également connu sous le nom de « bois de rose », est transformé en meubles de luxe destiné à être vendus dans tout le pays.

Ce commerce est rentable pour ceux qui y sont impliqués, mais ce commerce tue les arbres qui ralentissent le changement climatique et maintiennent l’écosystème local. Selon de nombreuses organisations environnementales, L’abattage illégale de bois au Congo est très prospère et les arbres disparaissent rapidement. Ils poussent très lentement: des arbres assez énormes pour être exportés prennent près d’un siècle pour mûrir.

Il faut à des bûcherons comme Freddy – qui travaillent avec des haches primitifs – des heures pour couper un mukula et enlever son écorce dure pour découvrir le précieux bois en dessous. Mais malgré ce travail éreintant, les jeunes hommes aiment l’exploitation forestière, qui sont des emplois bien rémunérés. Le Congo est l’un des pays les plus pauvres et les moins développés du monde. Selon le Programme alimentaire mondial, près de 48 millions de personnes – plus de 60 pour cent de la population – vivent avec moins de 1,25 dollar par jour.

Peu de modernité a pénétré dans les villages éparpillés sur la vaste savane: les gens tirent encore de l’eau des puits, fouillent le bois pour cuisiner et vivent dans de petites cabanes en terre battue. Si ce n’était pas pour les mukula, la plupart des hommes seraient forcés de gagner de l’argent en fabricant du charbon de bois dans la brousse – un travail qui peut à peine nourrir une famille. La vente d’un rondin de mukula, par contre, fait gagner Freddy jusqu’à 10 $, ce qui signifie qu’il peut se permettre des luxes du monde extérieur: une radio, des couettes fraîches, de nouveaux vêtements, et peut-être de la bière pour les week-ends.

Seulement une fraction de ce que le bois vaut une fois qu’il atteint la Chine se retrouve dans les mains de Freddy et ses collègues, mais ils sont plus que satisfaits de leurs revenus. «J’aime travailler avec les Chinois», dit Freddy à Sixth Tone sans hésitation.

Même si les forêts tropicales du bassin du Congo sont le deuxième plus vaste couvert au monde, dépassées seulement par la forêt amazonienne, le bois de mukula est le seul bois de la région qui est vendu à l’étranger. La région abrite des éléphants de forêt africains menacés, des bonobos et des chimpanzés, bien que l’on sait peu de choses sur les mukules. Livhuwani Nkuna, directeur de programme à l’Institut National de la Biodiversité d’Afrique du Sud, a étudié l’espèce. Il a confié à Sixth Tone qu’il offre de la nourriture à de nombreux animaux sauvages. Par exemple, les éléphants mangent les germes des arbres tandis que les écureuils et les babouins mangent les gousses.

De même que son surnom chinois, le bois rouge produit une huile ed couleur de sang qui suinte sur les troncs des arbres lors de la coupe. Il donne au bois une couche de protection durable avec une brillance et une couleur appréciée sur le marché chinois.

Muyeji Freddy talks about his life as a logger at a hunting ground on the Katanga Plateau, Congo, Aug. 18, 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Muyeji Freddy parle de sa vie de bûcheron sur un terrain d’exploitation sur le Plateau de Katanga, Congo, 18 août 2016. Shi Yi/Sixth Tone

La carrière de Freddy dans l’exploitation forestière a commencé il y a deux ans, quand deux hommes chinois sont arrivés dans son village. Avant cela, il n’a jamais vu l’arbre mukula comme quelque chose de valeur. Mais les visiteurs étaient très intéressés par les arbres, et son père, le chef du village, a dit à Freddy de les emmener dans la forêt pour leur montrer les mukula. Il ne fallut que quelques heures pour que les Chinois concluent une entente avec le chef, et ce jour-là, Freddy et d’autres jeunes gens du village devinrent des bûcherons à plein temps – le plus jeune d’entre eux n’avait que 15 ans.

Au Congo, n’importe qui peut se joindre à l’entreprise forestière comme ça. En théorie, les forêts du pays sont réglementées par le Code forestier de 2002, qui stipule que les gouvernements locaux peuvent délivrer des permis pour des «concessions artisanales d’exploitation forestière» tant que le bois est vendu sur le marché intérieur. Les étrangers ne sont autorisés à exploiter des entreprises forestières dans les zones approuvées par le gouvernement.

Mais de tels articles ne sont que des mots vagues dans les zones rurales du Congo. La plupart des bûcherons à qui Sixth Tone a parlé déclarent que la seule documentation nécessaire pour l’exploitation forestière est un permis du chef local.

La capitale provinciale Lubumbashi, située à quelques heures de route de la brousse, est devenue, au cours des dernières années, un carrefour pour le commerce du bois rouge. Sur la périphérie de la ville, les jeunes hommes se rassemblent dans des entrepôts énormes avec leur bois pour chercher des acheteurs chinois. Personne ne se soucie de poser des questions sur les permis, d’où le bois est venu, ni où il va.

Lubumbashi est proche de certaines des réserves de cuivre les plus riches du monde, et l’industrie minière a rempli la ville avec des villas murées, des casinos flashy et des hôtels extravagants. Mais alors que le cuivre a surtout enrichi les élites, l’entreprise de mukula offre une chance pour les villageois locaux de s’enrichir sur les ressources naturelles de la région.

L’industrie de l’exploitation forestière garde l’argent couler dans ces coins reculés de l’Afrique en grande partie en raison de la demande de la Chine, où une classe moyenne en pleine expansion voit les faux meubles anciens en bois de rose comme symbole de statut et de bon goût.

Les commerçants basés en Chine se souviennent d’avoir vu le bois de rose en provenance d’Afrique en 2009. À l’époque, il était principalement importé de Zambie, qui borde le Congo au sud. Mais la demande et le prix du bois de rose ont grimpé en flèche en 2013, incitant même les villages les plus reculés dans la région à fouiller les bois à proximité à la recherche du mukula. De nos jours, il y a peu d’endroits dans la région que les commerçants chinois n’ont pas encore visité.

A young man and a child in Kiombo Village, where young men work as mukula tree loggers, Congo, Aug. 20, 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Un jeune homme et un enfant au village de Village, où les jeunes hommes travaillent comme des coupeurs de mukula, Congo, 20 août 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Kiombo, un village de quelques 200 âmes, n’est guère plus qu’une clairière dans la brousse du Katanga. Les plus grandes structures du village sont des monticules de termitières de trois étages qui surplombent les huttes en toit de chaume. Il y a un demi-siècle, des commerçants chinois ont visité Kiombo et ont payé le chef Sapwe Kiombo, âgé de 76 ans, 50 $ pour permettre l’exploitation forestière dans la région.

Assis devant sa petite hutte de deux pièces, le chef Kiombo dit à Sixth Tone que, bien que l’entreprise ne profite pas à tous ses villageois, il croit qu’il est important pour les jeunes d’avoir des emplois. «Maintenant, ils peuvent aider leurs familles», dit-il. Avec l’argent que la communauté gagne, il espère construire une école dans le village afin que les enfants n’aient plus besoin de marcher jusqu’à une école située à une heure de distance pour avoir une éducation.

Le chef dit qu’il n’a aucune idée de combien d’arbres de mukula les villageois ont vendus aux Chinois depuis des mois depuis que l’exploitation forestière a commencé – ce qui est appuyé par les habitants. Freddy sait que son équipe a enregistré 150 arbres au cours de la dernière semaine, mais il n’a pas gardé la trace de la quantité de bois rouge qu’ils ont vendus au total. «Les forêts sont grandes, et il y en a encore beaucoup là-bas», dit-il.

Dans l’ensemble, des données fiables sur l’exploitation forestière et l’exportation des mukules n’existent pas. Le Réseau des ressources naturelles, un groupe d’organisations non gouvernementales au Congo, a tenté de combler les lacunes en gardant un œil sur un point de contrôle officiel que les camions traversent sur leur chemin des sites d’exploitation forestière à Lubumbashi.

Les données recueillies par le réseau montrent que le volume des arbres coupés entre janvier et mai 2016 s’élève à près de 3 300 mètres cubes, soit environ cinq fois le nombre fourni par le ministère de l’Environnement du pays. L’écart est une forte indication qu’une grande partie du bois est exploité et exporté sans surveillance du gouvernement central ou est passé clandestinement à travers un système corrompu.

Jacques Kalume, responsable de la Division de la conservation de la nature et du développement durable du ministère de l’Environnement, est entré en fonction il y a six mois. Il n’est pas basé dans la capitale Kinshasa. Par contre, le ministère l’a envoyé à Lubumbashi après qu’il ait noté une augmentation dans la contrebande de bois rouge.

En septembre 2016, quelques mois après la venue de Kalume vers le sud, il a déposé un rapport auprès du gouvernement provincial. « Je leur ai dit qu’il serait dangereux que l’exploitation commerciale continue comme ça », dit-il à Sixth Tone. Les activités dans la région dépassent de loin les limites permises par les huit permis délivrés par le gouvernement pour l’exploitation forestière artisanale, dit-il.

Workers from a bloodwood warehouse operated by Chinese businessmen lift a wood into a truck in Lubumbashi, Congo, Aug. 22, 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Les travailleurs d’un entrepôt de bois rouge detenu par un homme d’affaires chinois chargent une tronc d’arbre dans un camion à Lubumbashi, Congo, 22 août 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Plusieurs responsables gouvernementaux ont exprimé leurs préoccupations sur le chaos dans les forêts du pays. Jeanine Bikela, responsable du Département de la gestion des forêts au ministère de l’Environnement de Kinshasa, déclare à Sixth Tone que le gouvernement n’a pas le personnel, le financement et l’équipement nécessaires pour surveiller correctement les activités liées à l’exploitation forestière.

Mais surtout, la corruption et la mauvaise gestion sont à blâmer. «L’argent peut tout faire. C’est le Congo », a déclaré Gao, un homme d’âge moyen du nord de la Chine qui exploite un entrepôt de sang à Lubumbashi avec un partenaire commercial chinois. «Quand les fonctionnaires frappent à votre porte pour l’inspection, ce qu’ils veulent c’est de l’argent», dit-il en riant. Le coût pour soudoyer un fonctionnaire est habituellement seulement de 100 $ américains, selon le rang du fonctionnaire.

De l’extérieur, l’entrepôt de Gao ne porte aucun descriptif, dépourvu de signe distinctif et caché derrière une grille de fer rouillée sur une ruelle arrière. À l’intérieur, un groupe de deux douzaines d’hommes congolais chantent en même qu’ils chargent manuellement du bois rouge dans un conteneur. Lors d’une pause après un travail éreintant, ils se rassemblent autour de la table de Gao dans le coin, demandant des cigarettes.

Gao dit à Sixth Tone qu’il a commencé à travailler dans un moulin à bois au Congo il y a quelques années et que c’était la première fois qu’il travaillait à l’étranger. Dans les années qui ont suivi, il a appris les tenants et les aboutissants de l’industrie du bois de Lubumbashi. Gao sait comment les congolais aiment faire des affaires: avec l’argent comptant, les accords verbaux, et la corruption. Il y a moins d’un an, il a déménagé à Lubumbashi. Une fois par semaine, Gao part dans les villages avec son SUV pour collecter du bois, bien que certains bûcherons lui apportent leurs marchandises.

Il y a environ 10 compagnies chinoises de commerce de bois rouge à Lubumbashi. Peu d’entre eux possèdent des documents d’entreprise adéquats, ce qui les rend difficiles tant pour le gouvernement que pour les ONG environnementales.

Juste derrière l’entrepôt de Gao, une famille du sud de la Chine dirige une scierie. Un jeune homme qui a préféré donner son surnom, Ah Quan, dit à Sixth Tone que sa famille exploite deux concessions forestières près de Lubumbashi, ce qui est illégal pour les étrangers. «Nous avons laissé les gens du coin couper les arbres, et nous les achetons», dit-il.

Ah Quan a déménagé dans la ville il y a deux ans pour travailler dans l’entreprise familiale. La maison familiale à Lubumbashi est gardée par plusieurs policiers armés – un arrangement légal et commun au Congo.

Les ONG critiquent les commerçants chinois parce qu’ils alimentent la corruption au Congo. Mais Ah Quan balayent ces revendications. D’après lui, il doit suivre les règles non écrites du jeu pour aller de l’avant dans un pays plein de corruption. Ah Quan dit que les la foret rentabilité de ce commerce valent les dangers qui viennent avec le travail dans le pays, ajoutant que ses parents ont même été volé par des hommes armés.

An officer shows records of trucks delivering bloodwood at a checkpoint in Lubumbashi, Congo, Aug. 18, 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Un officier montre les enregistrements des camions transportants du bois rouge à un point de contrôle aà Lubumbashi, Congo,18 août 2016. Shi Yi/Sixth Tone

Exporter le bois sans les documents appropriés est illégal, mais quelques entreprises offrent des services commerciaux qui aident à graisser les roues des officiels. Lorsque Sixth Tone s’est présenté comme un client potentiel à l’une de ces entreprises – Macaron Afrique, une compagnie chinoise  – à Lubumbashi, la société a envoyé un contrat d’un client précédent destiné à exporter 25 tonnes de bois mukula. Ce contrat comprenait des frais de 5 500 $ pour corrompre les officiers de la douane.

Malgré les lois qui interdisent aux étrangers d’exploiter des concessions forestières, les autorités sont conscientes que les commerçants étrangers contrôlent finalement le commerce. Pourtant, peu de mesures ont été prises pour lutter contre l’industrie du bois de sang.

L’histoire est la même dans d’autres pays africains. Des lois faibles et une surveillance insuffisante ne sont pas compatibles avec la demande féroce de bois de mukula. La Zambie, la Tanzanie, le Malawi et d’autres pays ont saisi des cargaisons illégales de bois de sang au cours des dernières années. Le président de la Zambie, Edgar Lungu, a déclaré à plusieurs reprises que l’abattage illégal des mukulas menace les espèces et il doit être arrêté immédiatement. Mais ce commerce  continue là-bas, et ailleurs, apparemment sans beaucoup d’entraves.

Les groupes environnementaux ont appelé le gouvernement chinois à interdire l’importation de bois d’origine illégale et de ses produits, et de suivre de plus près les sources de bois entrant dans le pays. Actuellement, la responsabilité de déclarer la source de bois est seulement incluse dans les directives volontaires pour les compagnies chinoises de bois. Les mesures plus strictes ne s’appliquent qu’à un nombre limité d’espèces d’arbres – à l’exception des mukules – énumérées dans l’annexe de la Convention multilatérale sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

Sun Xiufang, analyste de programme à l’organisation internationale de l’environnement Forest Trends, a dit à Sixth Tone que, pour la Chine, les réglementations actuelles sur le commerce du bois correspondent bien  avec sa politique de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Pour importer du bois en provenance du Congo en Chine, tout ce dont les marchands ont besoin c’est la documentation pour montrer qu’elle a été exportée légalement – documents qui peuvent facilement être obtenus de manière sournoise – Il n’est pas nécessaire de fournir plus d’informations spécifiques sur son approvisionnement .

Chatham House, un groupe de réflexion basé au Royaume-Uni, estime que plus de 15 pour cent des produits de bois  importés de la Chine sont introduits dans le pays illégalement. Ce nombre est en baisse par rapport à un quart en 2000 – mais, comme les importations totales ont augmenté, le volume absolu de bois importé illégalement a néanmoins augmenté.

orkers are busy at a warehouse in Zhangjiagang, Jiangsu province, Oct. 14, 2016. Wu Yue/Sixth Tone

Des travailleurs travaillant dans un entrepôt de la province de Zhangjiagang, Jiangsu, 14 octobre 2016. Wu Yue/Sixth Tone

La faiblesse de la réglementation actuelle de la Chine se voit bien dans la façon dont les marchands de bois de rose présent sur le marché du bois dans la ville côtière chinoise de Zhangjiagang, non loin de Shanghai, parlent de leurs produits. Les grumes de Mukula arrivent quotidiennement du Congo et d’autres pays africains et les commerçants admettent ouvertement que leur bois provient de sources douteuses.

Depuis des centaines d’années, les charpentiers chinois transforment le bois de rose en meubles. L’industrie a longtemps poussé les espèces domestiques au bord de l’extinction, forçant les commerçants à chercher les arbres ailleurs en Asie. Après que ces pays aient réprimé les exportations illégales l’un après l’autre, les entreprises ont changé d’orientation encore plus loin. En juillet 2014, les importations chinoises de palissandre en provenance d’Afrique ont dépassé celles de l’Asie pour la première fois.

Plusieurs négociants en bois disent à Sixth Tone qu’ils cherchent des pays où la réglementation est faible ou inefficace. Un homme d’affaires de Zhangjiagang surnommé Li dit, qu’avec une industrie dépendante de tant d’espèces d’arbres en voie de disparition, la seule voie à suivre est de continuer à chercher de nouvelles variétés à utiliser.

Un commerçant chinois surnommé Liu exploite un entrepôt de bois de sang à Lubumbashi. Il raconte à Sixth Tone que sa famille gère des entreprises dans plusieurs pays africains. Ils ont utilisé pour exporter la plupart de leur bois de sang de la Zambie, mais après que le pays a introduit des lois plus strictes, Liu et son mari a déménagé au Congo. «Nous allons là où nous pouvons trouver des ressources», dit-elle.

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