Inaugurée le 16 décembre 2015, la centrale hydroélectrique de Matebe fournit de l’électricité aux populations du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, à l’Est de la RDC depuis le mois d’avril 2016. nike Une année après sa mise en service, cette centrale dessert actuellement plus de 3 000 ménages et entreprises en énergie électrique dans cette région longeant le parc national des Virunga.
En effet, la population du territoire de Rutshuru, comme dans plusieurs régions de la République Démocratique du Congo, vit sans énergie électrique nécessaire et utilise le bois de chauffage comme principale énergie pour la cuisson. Depuis la distribution du courant électrique fourni par la centrale de Matebe, l’utilisation de charbons de bois, dont une grande partie exploitée illicitement dans le parc des Virunga, a sensiblement baissé de 50% dans les ménages et entreprises déjà desservies, selon l’ICCN (Institut national de conservation de la nature).
Des réchauds électriques distribués gratuitement
Pour les habitants de la plupart des localités du territoire de Rutshuru, l’utilisation des Makala (charbons de bois) est due aux difficultés d’accéder aux autres types d’énergies. Nike Air Max 90 Dames Pauline Habarugira, une mère de famille rencontrée entrain de cuire avec un réchaud électrique explique: “Avec du courant, c’est très pratique et rapide. nike air huarache ultra hombre Cela me permet de gagner du temps”. Pauline a reçu son réchaud de la part de l’ICCN après son abonnement au réseau électrique.
En effet, Virunga SARL, gestionnaire de la centrale hydroélectrique de Matebe, est une organisation non gouvernementale et partenaire de l’ICCN, offre gratuitement un réchaud électrique à tous les ménages qui se raccordent. NIKE FLYKNIT LUNAR3
Monsieur Ephreme Balole, responsable de Virunga SARL, soutient que cela se situe dans l’objectif de réduire la déforestation dans la région et particulièrement dans les aires protégées du parc national des Virunga.
“Ceux qui ont reçu des réchauds nous disent qu’ils ne veulent plus utiliser les bois de chauffage ou les Makala (Charbons de bois). FLYKNIT LUNAR3
Je crois en fait qu’il faut une étude très sérieuse pour connaitre le vrai impact de l’électricité sur la pression humaine dans le parc des Virunga. ADIDAS TEAM COURT C’est grâce à cette enquête qu’on saura ce qu’était réellement le taux de la consommation de Makala (Charbon de bois) et Makuni (Bois de chauffe) et ce qu’il est à présent”
La pauvreté et l’insécurité, d’autres grands obstacles
La pression sur le parc des Virunga n’est pas uniquement due au besoin d’un moyen de cuisson par la population. Cela résulte de plusieurs facteurs dont la situation économique difficile, liée en partie à la situation sécuritaire ou l’activisme des groupes armés basés pour la plupart dans le parc des Virunga même.
Pour ce qui est des difficultés liées à l’économie, l’on retient que des habitants des localités environnant le parc, comme les pygmées, mènent des activités de braconnage dans le parc pour trouver à manger. new balance 996 bleu ciel Cela a baissé évidemment grâce à quelques séries de sensibilisation de la part des organisations qui les incitent à l’agriculture et l’élevage les appelant à abandonner la chasse dans les aires protégées.
Malgré tous ces efforts, Jean Habimana, un pygmée, affirme : “J’ai abandonné la chasse il n’y a pas longtemps après avoir trouvé cet emploi de technicien à la radio. Scarpe Air Jordan 6 Les autres le font de temps à temps malgré l’interdiction”, témoigne ce pygmée nouvellement engagé comme metteur en ondes dans une station de radio à Rutshuru centre, après avoir été formé par une organisation non gouvernementale. Jean n’est pas le seul pygmée à suivre des formations en vue de l’intégration dans la société et contre la pression exercée sur le parc. Nike Air Max 2017 Dames wit
D’autres pygmées de la région témoignent avoir reçu des animaux du petit bétail pour abandonner la chasse dans le parc.
Un autre élément, l’un des plus importants d’ailleurs, est que plusieurs habitants n’ont par les moyens financiers suffisants pour s’abonner au raccordement à l’électricité fourni par la centrale de Matebe qui coûte entre 210 et 290 dollars américains. Un montant conséquent pour des populations vivant en milieu rurale sans moyens de subsistance fournis.
En outre, les groupes rebelles opérationnels dans la région, dont certains sont basés dans le parc même et ses environs, sont à la base de la persistance de l’exploitation du bois et de l’abattage des animaux dans le Virunga.
Ces derniers transformeraient les bois en charbons au sein du parc même ou de ses alentours afin de vendre dans les grandes agglomérations telles que la ville de Goma (capitale de la province du nord Kivu) où la consommation des Makala est d’ailleurs très élevée suite aux difficultés liées à l’insuffisance de l’énergie électrique.
L’initiative de l’ICCN et de ses partenaires pour baisser la pression dans le parc des Virunga est fort louable et bénéficie à la population en leur permettant d’accéder à l’énergie électrique.
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Je suis en train de mener une étude sur l’impact de le renforcement de l’électrification de la ville de Goma sur la préservation du PNVI