RDC: Amnesty International dénonce le travail des enfants dans la fabrication des voitures électriques

Sorry, this entry is only available in Français. Le cobalt extrait par des enfants dans les mines de la RDC serait utilisé dans la fabrication des batteries de voitures électriques, dénonce Amnesty International dans un rapport publié en janvier 2016. A l’occasion de la tenue du Mondial de l’automobile à Paris, l’ONG international a tenu […]

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Le cobalt extrait par des enfants dans les mines de la RDC serait utilisé dans la fabrication des batteries de voitures électriques, dénonce Amnesty International dans un rapport publié en janvier 2016. A l’occasion de la tenue du Mondial de l’automobile à Paris, l’ONG international a tenu à faire sonner, une fois de plus, la sonnette d’alarme sur les atteintes au droits de l’homme et les conditions de travail des mineurs artisanaux en RDC.

The Congolese state lost out on tax revenues on up to $38 million of artisanal gold produced per year during the gold rush, due to smuggling and misconduct by provincial authorities, Global Witness said.

En effet, le cobalt est un composant essentiel des batteries lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques. Plus de la moitié de ce minerais extrait à travers le monde provient de la RDC, et 20 % sont extraits manuellement, renseigne le rapport intitulé « Voilà pourquoi on meurt ». Ce rapport avait démontré que des adultes et des enfants travaillent dans des conditions épouvantables dans les exploitations minières artisanales. Ces mineurs risquent en permanence des accidents mortels et sont exposés à de graves maladies pulmonaires… pour ne gagner pas plus qu’un dollar par jour.

Présentées comme un choix éthique pour les conducteurs sensibilisés aux questions environnementales et sociales, les véhicules électriques tiennent une place de choix dans le salon mondial de l’automobile, où même les plus grands constructeurs y présentent leur modèle. Les constructeurs doivent donc dire la vérité et prouver qu’ils ont agi avec diligence en ce qui concerne la traçabilité de l’approvisionnement de leurs usines. Les grands constructeurs comme General Motors (GM), Renault-Nissan et Tesla n’ont pas souhaité communiquer sur les mesures qu’ils prennent afin de ne pas utiliser, pour leurs batteries, le cobalt extrait des mines de la RDC par des enfants n’ayant parfois pas plus de sept ans, poursuit le rapport.

Voiture électrique Tesla model S

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Le cobalt extrait des mines de la RDC est acheté par une entreprise chinoise, Zhejiang Huayou Cobalt (Huayou Cobalt), qui le fournit ensuite à des fabricants de composants pour batteries en Chine et en Corée du Sud. Ces fabricants de composants vendent à leur tour leurs produits à des fabricants de batteries, notamment à LG Chem et à Samsung SDI, chez qui se fournissent un grand nombre des plus grands constructeurs mondiaux d’automobiles, affirme Amnesty International en se basant sur des documents d’investisseurs.

Suite à de nouvelles recherches rendues publiques lors du Mondial de l’automobile 2016 de Paris, l’ong a pu pointer du doigt cinq constructeurs. Selon de nouvelles sources et des communiqués de presse des entreprises, le fabricant de batteries sud-coréen LG Chem fournit des batteries pour la Chevrolet Volt de General Motors, les Twizy et ZOE de Renault-Nissan, ainsi que des versions améliorées de la Tesla Roadster.

Selon la régulation, aux termes des lignes directrices internationales fixées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les entreprises qui utilisent du cobalt provenant d’exploitations minières très dangereuses doivent indiquer l’identité de leurs fonderies et raffineries, et donner des informations sur leur propre système de diligence requise pour procéder à l’évaluation pratiques mises en place pour les fonderies pour identifier et éliminer les risques et des abus en matière de droits humains.

Aucune des entreprises mentionnées plus haut n’a pu prouver qu’elle a respecté cette norme pour le cobalt. Les démarches volontaires des entreprises ne suffisent donc pas. Les gouvernements doivent adopter des lois obligeant les entreprises à mener des vérifications et à révéler publiquement les informations sur le lieu d’origine des minerais et leurs fournisseurs. Il n’existe à l’heure actuelle aucun système de régulation du marché du cobalt.

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