Les communautés réputées consommatrice d’insectes comestibles, notamment les Tékés et Kongos, constatent que des millions d’insectes mangeables pourraient disparaître dans les deux décennies à venir en raison des irrégularités constatées au niveau des saisons.
Au Congo, il existe une variété d’insectes comestibles très prisés principalement par deux communautés : les Tékés et les Kongos. Quoique par l’effet d’influence culturelle, d’autres peuples aussi se sont mis à en consommer.
Nous pouvons classer ces insectes comestibles en cinq groupes selon les endroits où on les récolte ou les ramasse. Il s’agit des insectes : que l’on rencontre sur les herbes (sauterelles, criquets…) ; il en existe des variétés qui se distinguent par la taille et la saison. Purdue Boilermakers Des insectes qu’on récolte dans les palmiers et les arbres secs mais aussi humides ; dans la grande majorité, il s’agit des vers comestibles. Les appellations traditionnelles les distinguent mieux.
Un autre groupe est celui des chenilles. Comme on peut bien le comprendre, ici c’est le domaine des feuilles. Il y a un groupe d’insectes comestibles que l’on trouve dans la terre. Canotte Portland Blazers C’est dans ce groupe que nous trouvons les grillons et bien d’autres larves comestibles. final fantasy xiv buy gil Le dernier groupe est celui des insectes de la classe des fourmis. Il s’agit des fourmis, des termites, etc.
Le problème est que la nature souffle le chaud et le froid à des moments imprévisibles et à des endroits qu’on s’y attend le moins.
« Les communautés Tékés estiment que les zones froides et humides pourraient servir de refuge à un nombre plus important d’espèces, mais aussi que les zones chaudes et sèches pourraient devenir des milieux hostiles à la diversité végétale. Les quantités d’insectes comestibles ramassés ou cueillis ont diminué et pour les trouver, il faut aller loin dans la savane ou dans la forêt, c’est sûr que dans dix ou vingt ans nous n’aurons plus rien à cette allure », explique Ngabwé Cyr, grand ramasseur d’insectes, habitant le village Ngo dans le département des plateaux.
Dans les contrées Kongos au Pool par exemple, l’on s’étonne que les quantités de chenilles se soient réduites considérablement.
« Quand nous ramassions les chenilles, on avait tendance à passer toute une journée pour un arbre. Nike Air Max 90 Femme
Mais aujourd’hui, même les arbres se comptent pour espérer trouver une quantité qui vous satisfasse. Mais je vous dis, le plus important est de savoir par quelle activité remplacer. Nous n’avons plus l’argent comme avant. NIKE AIR ZOOM PEGASUS 34
Avec les ventes des termites de la période de septembre à octobre, on préparait la rentrée scolaire et, on pouvait garder quelque chose pour les fêtes de fin d’année. Mais maintenant, je crois qu’il faut qu’on apprenne à changer d’activité. Et puis nous constatons aussi la disparition des arbres favoris comme le bois de fer pour les chenilles; c’est maintenant l’eucalyptus qui a pris place. Mais l’eucalyptus ne nous nourrit pas », se plaignait Patrice Nsonsa, habitant le village Ngamibakou dans le district de Kinkala, département du Pool.
Sur le marché, les commerçantes saisonnières spécialistes des insectes comestibles ne se l’expliquent pas. Elles ne comprennent pas le décalage qui s’installe sur les périodes qu’elles appellent « période de mouamba » ; qui veut dire période de grandes recettes. « Nous avons normalement des périodes fixes au cours l’année où nous savons que c’est telle sorte d’insectes que nous vendons entre tel mois et tel autre mois. Par exemple les termites se vendaient au début de l’année scolaire quand commence la petite saison des pluies, et en avril et mai. Hors maintenant les pluies ne respectent plus ce rythme, et nous sommes déboussolés. En plus quand cette période arrive, les quantités ne sont plus les mêmes. Canotta Squadra USA Vous ne vendez plus que pendant une à deux semaines, alors qu’avant on pouvait passer même un mois et une semaine en ne vendant que le produit frais sans compter que l’on fait aussi sécher des quantités », nous a dit Chantal Makouzou, vendeuse au marché total.
Peut-on élever les insectes comestibles, puis que les dernières images des réseaux sociaux nous montrent les asiatiques élevant des blattes aux fins de consommation ? C’est la question que nous avons posé à un entomologiste congolais dans un petit débat de rue. Il nous a laissé entendre que c’est possible. Selon lui, l’élevage d’insectes nécessite beaucoup moins de ressources alimentaires et, qu’il représente une alternative crédible. La production d’un kilo d’insecte ne demande, au plus, que deux kilos de végétaux, alors que pour un kilo de viande, il faut en compter dix. Il faut donc encourager la consommation des insectes.
Manger des insectes au cours d’un repas est encore considéré comme surprenant pour certains. asics mexico damskie Les insectes comestibles disposent pourtant de nombreux atouts : Ils représentent des aliments riches en protéines. Nike Free 5.0 Dames grijs
Si l’on se mettait à produire les insectes dans l’option de la couverture des besoins nutritionnels, il y aura un faible impact environnemental.
Sous cet angle, les insectes offrent une solution pour nourrir 9 milliards d’individus d’ici 2050. Gonzaga Bulldogs Ils sont une alternative aux productions animales traditionnelles car, Ils constitueraient une source plus sûre de nourriture.
Au niveau sanitaire, manger des insectes ne présente aucun risque. D’ailleurs, nous en mangeons déjà tous en moyenne 500 grammes par an et par personne. « Les confitures, jus de fruits, soupes, contiennent des traces d’insectes sans que cela ne représente le moindre problème », assure un botaniste, ancien du Groupe de Recherche sur la Diversité Biologique (GReDib) à l’ORSTOM Brazzaville. Mais, les arguments rationnels se dressent toujours contre l’insurmontable barrière psychologique ; l’insecte est encore perçu comme un objet sale, nuisible, dégoûtant.
Au niveau mondial, depuis 2008, l’agence des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) recommande de consommer des insectes plutôt que de la viande, pour des considérations à la fois économiques et écologiques. Mais, le message ne passe pas vraiment et les initiatives dans ce sens restent marginales.
En 2010, le FAO comptait pourtant près de 100 pays dans le reste du monde dans lesquels cette pratique est courante. Criquets, larves diverses, punaises, fourmis, sauterelle, bref plus de 1400 espèces comestibles sont consommées quotidiennement en Afrique, en Asie ou en Amérique centrale par près de 2,5 milliards de personnes. Western Kentucky Hilltoppers Si l’organisation onusienne lutte d’abord pour que les pratiques existantes ne soient pas abandonnées au profit d’un modèle occidental qui privilégie la viande, elle milite depuis 2008 pour que les pays les plus développés se convertissent eux aussi à cette source de protéines bon marché, saines, et écologiques.
On a pu remarquer que partout les chenilles, sous toutes les formes, sont très appréciées par les Congolais dans une bonne partie du pays.
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