Si l’ensemble de sa richesse en termes de biodiversité y était mesuré, les forêts du Bassin du Congo seraient effectivement riches. On trouve dans cet écosystème une grande diversité de la faune partant de l’espèce menacée que sont les bonobos aux paons du Congo, pour ne pas mentionner plus de 600 espèces d’arbres (quand on compte seulement les espèces connus).
Malheureusement, à l’intérieur du paysage de l’AWF dans le nord de la République Démocratique du Congo (RDC), les personnes vivant dans les forêts et dépendant d’elles pour leurs moyens de subsistance sont les plus pauvres dans le pays. Pour survivre, ils ont recours à la chasse de la viande de brousse, la coupe des arbres pour faire du charbon ainsi que de brûler une partie pour avoir un espace de terre pour leurs activités agricoles, ce qui menace la faune du Bassin et conduit à la déforestation.
Mais grâce à un excellent partenariat de travail l’AWF, les communautés locales et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), nous avons fait des progrès significatifs dans la conservation de la richesse des forêts du Congo au cours de la dernière décennie. A travers ce partenariat, l’AWF réalisé ce qui suit :
- La Conception d’un plan d’aménagement couvrant près de 5,2 millions d’hectares, à savoir environs 70% du paysage et la collaboration avec les membres de la communauté pour classer des parties spécifiques de la forêt comme permanents et non permanents;
- La création de deux zones protégées avec des concentrations élevées d’espèces cibles, à savoir : le parc animalier de Lomako-Yokokala et la réserve communautaire à Bonobo de Lyondji ; et
- L’augmentation de la productivité des cultures des agriculteurs locaux dans les zones agricoles et l’élargissement de l’accès au marché en aval pour les produits fabriqués dans ces zones agricoles.
L’AWF a récemment débuté une autre série de projets dans le paysage, en collaboration avec l’USAID et les communautés. En gros, nous travaillons actuellement sur ce qu’on peut modestement résumer comme suit : la cartographie d’une zone, la formation du personnel et la négociation des utilisations alternatives des terres.
En réalité, cependant, ce sont absolument les efforts de conservation qui aideront à mettre en place plus de réserves communautaires afin de créer un corridor protégé contiguë plutôt que seulement des îlots de zones protégées et aussi de à réduire la chasse de la viande de brousse en sensibilisant les chasseurs, les vendeurs du marché et des clients sur les risques de la consommation de la viande de brousse et de ses effets sur la faune; et de transformer le centre de recherche de Lomako en un établissement d’excellence dédié à la formation pour lutter contre le braconnage et le suivi écologique.
Compte tenu de solides partenariats de l’AWF dans le paysage, nous misons sur le succès.
Lisez l’article original sur: www.awf.org
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