Bassin du Congo : Réflexion sur 20 ans d’investissement américain

Sorry, this entry is only available in Français. Les acteurs du Programme pour l’Environnement en Afrique Centrale (CARPE) se sont réunis en marge du Congrès mondial de la nature à Honolulu, Hawaii, afin de réfléchir sur ses 20 années d’activités dans l’une des régions les plus riches en biodiversité dans le monde : le bassin […]

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Les acteurs du Programme pour l’Environnement en Afrique Centrale (CARPE) se sont réunis en marge du Congrès mondial de la nature à Honolulu, Hawaii, afin de réfléchir sur ses 20 années d’activités dans l’une des régions les plus riches en biodiversité dans le monde : le bassin du Congo. Convoquée par le Public Diplomate and State Department des États-Unis d’Amérique au pavillon américains du Congrès en cours, l’événement a voulu partager les enseignements tirés de 20 ans d’investissements du gouvernement américain en Afrique centrale à travers le CARPE.

Financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), CARPE est l’un des plus importants programmes de gestion des terres de l’agence en Afrique et représente un effort significatif pour préserver l’écosystème dans le bassin du Congo.

CARPE currently operates in six countries: the Democratic Republic of Congo (DRC), Republic of Congo, Central African Republic (CAR), Cameroon, Gabon and Equatorial Guinea.

Une partie substantielle du CARPE dans le bassin du Congo s’est focalisée sur les paysages tels que les Sangha Tri-national, Leconi-Bateke-Léfini, Salonga-Sankuru et du Lac Télé-Lac Tumba

En présentant les réalisations du CARPE, Diane Russell, scientifique sociale en chef à l’USAID, a déclaré que CARPE a investi environ 21 millions de dollars US dans différents projets liés à la conservation de la biodiversité dans le bassin du Congo. Le premier projet de géojournalisme de la région, InfoCongo, est soutenu par CARPE à travers l’Université du Maryland, dans le but d’améliorer le journalisme environnemental en Afrique centrale.

Aussi, près de 80 millions de dollars US ont été versés par des institutions privées durant les deux décennies du programme, tels que le montrent les données de l’USAID.

CARPE se focalise principalement sur les paysages et cela a abouti à la conservation de 14,5 millions de territoires hautement prioritaires à travers le bassin du Congo et environ 50.000 personnes ont vu leurs capacités améliorées. Le programme a également appuyé des groupes communautaires pour développer des produits et accéder à de nouveaux marchés pour les ressources naturelles gérées durablement.

CARPE opère actuellement dans six pays: la République Démocratique du Congo (RDC), le République du Congo, le République Centrafricaine (RCA), le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale.

Pendant l’événement, un des projets de surveillance des forêts phare de la région, le GLAD (Global Land Analysis and Discovery Laboratory) a été présenté. Financé par CARPE, le laboratoire GLAD situé département des sciences géographiques à l’Université du Maryland enquête sur les méthodes, les causes et les effets du changement global de la surface terrestre.

Le chercheur en télédétection, le professeur Matthew Hansen de l’Université du Maryland, qui est au cœur du projet, a comparé la déforestation en RDC à d’autres régions tropicales du monde comme le Brésil et l’Indonésie. Il a dit que les régions tropicales ont actuellement diminué d’environ 5000 hectares de forêt par an. La déforestation, at-il dit, est entraînée par l’agriculture industrielle tels que les graines de soja, l’élevage du bétail et l’huile de palme en Asie et en Amérique du Sud. Mais dans le bassin du Congo, il est entraîné par l’agriculture paysannes et la production de charbon de bois.

Aller de l’avant

Bien que des progrès aient été accomplis dans la conservation de la biodiversité dans la région par CARPE, il a été reconnu par les parties prenantes qu’il y a encore beaucoup à faire pour sauvegarder le paysage de la région, la biodiversité est durablement préservée et que les populations connaissent un développement socio-économique.

Des rapports récents du gouvernement américain indiquent que 4,5 millions de personnes en République Démocratique du Congo (RDC) souffrent encore de l’insécurité alimentaire aiguë résultant de conflits. La République Centrafricaine (RCA) fait face à des défis similaires à la suite de conflits menant à une grande crise humanitaire.

Diane Russell, Senior Social Scientist at USAID

Diane Russell, principal chercheur social à l’USAID

« La conservation dans le bassin du Congo se déroule dans un contexte d’énormes défis de développement, qui importent sur les moyens de subsistance populations», a déclaré Diane Russell, principal chercheur sociale en chef à l’USAID.

Au cours du Congrès mondial de la nature organisé par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), l’USAID, en général, et CARPE, en particulier, amis en évidence leurs efforts en vue de la conservation et la protection des forêts tropicales riches en biodiversité telles que le bassin du Congo.

Regarder la vidéo de l’événement: https://https//youtu.be/3eZPNI05oG8

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