Les nations du monde se réunissent lundi à Paris pour conclure un nouvel accord universel sur le changement climatique, en sachant qu’ils ont déjà fourni un ensemble de réponses nationales presque universel pour relever le défi du climat à long terme, et ce avant même que la conférence ne débute.

La conférence climat de l'ONU débute lundi sur une énorme vague d'action. Photo/Carlos García Granthon

La conférence climat de l’ONU débute lundi sur une énorme vague d’action. Photo/Carlos García Granthon

À la veille de la conférence COP 21, plus de 180 pays, représentant presque 95 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont fourni leurs plans nationaux d’action climat à la Convention-Cadre de l’ONU sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Porteurs d’un autre signal sans précédent de la volonté politique mondiale de conclure un accord, plus de 150 chefs d’État et de gouvernement viennent à Paris apporter leur soutien de manière publique lundi. Il s’agit du plus grand groupe de dirigeants jamais regroupé pour assister à un événement de l’ONU sur une seule et même journée.

Les plans nationaux et l’arrivée des dirigeants reflètent aussi la confiance croissante des gouvernements dans la réponse mondiale de dizaines de milliers d’entreprises et d’investisseurs, ainsi que des milliers de maires et d’autorités régionales, qui ont annoncé leurs engagements pour la transformation économique et sociale essentielle à un développement et à une croissance durables sobres en carbone.

La pleine réalisation de cette énorme réaction collective à tous les niveaux de gouvernement, d’entreprise et d’investissement maintiendra le monde, et ce, de façon rentable, à portée de l’objectif de rester en dessous d’une hausse de température de 2 degrés Celsius au cours de ce siècle, soit la ligne de défense internationalement acceptée contre les pires impacts climatiques.

Le travail principal des gouvernements à Paris est de traduire cet élan irrépressible en un accord international qui stimule encore plus l’ambition avec le temps et encourage tous les pays à coopérer, dans leurs propres intérêts nationaux, pour opérer une transition plus rapide à un avenir bas carbone qui maintiendra le monde en dessous de la ligne des 2 degrés.

Click here to read the original article.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *